Le contexte matériel d'un processus
est constitué de l'ensemble des registres du processeur :
qui doivent être sauvegardés lorsque le processus
"entre" dans le noyau en effectuant un appel à un service
noyau, ou lorsque le processus
est interrompu du fait d'une interruption. L'appel d'un service
noyau par un processus
se fait par un moyen (instruction spéciale, déroutement, c'est
à dire interruption interne) rendant automatique la sauvegarde
des registres et assurant l'exclusion
mutuelle sur le noyau (le noyau ne peut faire qu'une seule
chose, soit traiter un appel provenant d'un processus,
soit traiter une interruption).
qui doivent être restitués lorsque le processus
"sort" du noyau. L'ordonnanceur
interne au noyau a choisi de le rendre actif, c'est à dire de
lui accorder une unité centrale.
Parmi les registres sauvegardés, on trouve nécessairement le
compteur ordinal et le mot d'état du programme. Le mécanisme de
sauvegarde - restitution de contexte- assure qu'un processus
interrompu reprendra la main dans l'état où il était quand il a
été interrompu.
Lorsque la sauvegarde et la restitution du contexte matériel se
fait à partir d'une zone fixe en mémoire, il est nécessaire que
le noyau effectue les transferts adéquats entre cette zone fixe
et la zone contexte matériel du processus
concerné.